Mercredi 2 décembre

Marc 1.1-8 - Jean Baptiste - 

« Dégagez un chemin pour l’Eternel, nivelez une chaussée pour notre Dieu. »

Au sein du peuple d’Israël, exilé depuis 50 ans à Babylone, au Moyen-Orient, Esaïe avait fait retentit cette parole d’espérance (Esaïe 40.3). Annoncer d’une libération.
Comme à l’époque de l’esclavage en Égypte, Dieu allait se mettre à la tête de son peuple et le reconduire en Terre Promise. Il faudrait alors réparer les chemins, combler les trous, dégager les passages impraticables, comme il était d’usage lorsqu’un roi allait visiter l’une de ses provinces.

Cinq siècles plus tard, sur les rives du Jourdain, l’annonce joyeuse d’Isaïe va retentir à nouveau par l’intermédiaire de Jean le Baptiste ; cette fois c’est le Messie en personne qui est sur le point d’arriver.
« Dégagez un chemin pour le Seigneur, nivelez une chaussée pour notre Dieu. »

En cette période de l’Avent, la même invitation nous est adressée. 

Depuis toujours Dieu a manifesté son désir de se tenir parmi ses enfants. Mais voici maintenant qu’il vient « habiter au milieu des siens ». Aujourd’hui encore, il se tient à la porte et il frappe, car il veut entrer pour « prendre son repas » avec nous.

Que de fois nous désirerions nous aussi le rencontrer, qu’il chemine à nos côtés, que sa lumière nous éclaire ! Pour qu’il entre davantage dans notre vie, éliminons ce qui lui fait obstacle. Il ne s’agit plus là de route à niveler, mais de cœur à lui ouvrir.

Quelles barrières ferment notre cœur ? Qu’est-ce qui fait obstacle à notre rencontre avec Dieu ? 

Nous pouvons méditer cette promesse : 

1 Jean 1. « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal ».

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