Merci d’avoir suivi ce « chemin de l’Avent », et que Dieu vous bénisse. 

« La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. ¹⁸Personne n'a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, lui seul l'a fait connaître ».

Jean 1.17

Jeudi 24 décembre 

Luc 2.1-7 : la naissance de Jésus 

"6Pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva, 7et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'emmaillota et l'installa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle".

Quel contraste entre la grandeur de cet enfant, Dieu fait homme, et la simplicité de ce récit ! Quoi de plus banal, encore une fois, qu’un enfant qui naît - mais celui-ci est le Verbe Créateur de toutes choses, celui qui est l’origine de l’univers ! 

Il n'avait pas de place dans les maisons de Béthleem, en a t'il une dans la nôtre ? 

Que nous puissions lui laisser toute la place aujourd'hui, et l'accueillir au coeur de nos maisons, de nos familles, de nos vies ! 

A écouter en ce jour de joie : Haendel, Le Messie : « car un enfant nous est né, un fils nous est donné ». 

https://www.youtube.com/watch?v=_f7jhk-IjDo

« Il est le Verbe incarné,

D'une vierge il est né.

O sagesse profonde!

Le créateur du monde,

Pour vaincre le mal triomphant,

S'est fait petit enfant ».

***

« Voici l’enfant nous est né

Et le Fils nous est donné !

A Dieu gloire dans les cieux,

Grâce et paix dans ces bas lieux !

Il vient de l’humanité

Revêtir l’infirmité,

Et porter sur une croix

De nos pêchés tout le poids.

Sois le bienvenu, Seigneur !

Viens habiter dans mon cœur ;

Que, vaincu par ton amour,

Il soit à toi sans retour ».

***

« Pauvre et sans apparence,

O Jésus notre roi,

Tu portes nos souffrances,

En mourant sur la croix.

Heureux celui qui croit!

Il trouve l'espérance

Et l'amour dans la foi ».

***

Pour nous qui n’avons connu que des pères imparfaits

Et des mères imparfaites, cet enfant a de quoi étonner :

L’accomplissement soudain de tout ce que nous avons espéré

Espérance nourrie par des messages inspirés

D’anciens sermons et des fragments de cantiques, 

Maintenant gazouille dans un berceau rustique…

Mais quand, devenu homme, il saura articuler, 

Et que nous aurons des oreilles pour l’écouter, 

Il prononcera des mots sublimes : joie, gloire, paix ;

Il conjuguera les plus verbes : 

Aimer, pardonner, sauver.

Il lavera les mots de tout sentiment impur, 

il les débarrassera de toutes les promesses manquées, 

De tous les mensonges subtils

Lui, la Parole de Dieu incarnée.

E. Peterson 

A écouter aussi : 

Il est né le divin enfant, version Héritage 

https://www.youtube.com/watch?v=vKA_4XNHh0M

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Mercredi 23 décembre 

Matthieu 2.1-12 : la visite des mages

Un parfum de mystère et de légende enveloppe la personne des mages. En réalité, on ne sait pas combien ils étaient, on sait seulement qu’ils venaient d’Orient. Ils suivaient une étoile ; ce détail nous donne déjà une piste pour imaginer le courage et la foi de ces hommes. Il n’est pas facile de se mettre en route pour des kilomètres et des kilomètres à dos de chameau, en suivant un signe dont on ne sait pas avec certitude ce qu’il indique et où il va. Puis cette étoile disparaît ! Mais ils n’abandonnent pas et continuent à chercher.

Belle leçon de persévérance, quand on ne sait plus trop vers où aller. 

Comment ces hommes, face à un enfant enveloppé de langes et couché dans une mangeoire, ont-ils su voir Dieu en lui, au point de l’adorer et de Lui offrir ce qu’ils avaient de plus précieux ? 

Sans doute ont-ils reçu une révélation particulière de la part du Seigneur, pour voir cet enfant comme Dieu le voyait.

Nous avons aussi besoin que Dieu nous apprenne à voir, à reconnaître dans ce que nous vivons son intervention ; nous perdons un être proche, ou nous sommes sans emploi, ou nous sommes confrontés à des difficultés inattendues dans notre vie et nous ne sommes pas capables de voir les choses comme Dieu les voit. Nous voulons les voir avec notre propre regard.

Demandons à Dieu de nous aider à discerner ses chemins, de nous aider à le voir là où jamais nous ne l’aurions cherché. Les chemins de Dieu ne sont pas nos chemins.

d'après une méditation de ...

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Mardi 22 décembre 

Luc 1.57-66 : naissance de Jean Baptiste 

La main du Seigneur était avec lui.

Elizabeth a conçu, elle a porté Jean dans son sein, pendant que Zacharie, en silence, a retrouvé la foi et la confiance en Dieu. Dans les deux cas, un miracle s’est produit. La main du Seigneur a été avec eux. 

Ainsi, la vie spirituelle se construit sur des petits et des grands miracles. Ils se produisent dans l’intimité du coeur, connus seulement de Dieu et de la personne elle-même. Dieu touche nos coeurs plus souvent que nos corps. 

« La main du Seigneur fut sur lui… » et elle est aussi sur nous. Dieu veut créer en chacun d’entre nous un homme nouveau. Par l’humilité, la croissance de notre vie de foi, et de notre confiance. Par le don généreux de nous mêmes. Parce que sans amour, rien de ce que nous faisons n’a de valeur. L’homme nouveau qui coopère à l’action de Dieu a conscience de sa petitesse, mais il a encore plus conscience du fait qu’une main divine le soutien.

Prière

Merci, Seigneur, de m’apprendre que tu es toujours à mes côtés et que rien n’est impossible pour Toi.

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Semaine 4 : du 21 au 27 décembre : « La naissance de Jésus-Christ » 

Lundi 21 décembre 

Luc 1.26-37

« L'enfant qui naîtra sera saint ; il sera appelé Fils de Dieu ».

« Comme Jésus naquit de la vierge Marie, il doit naître en chacun de nous, pour manifester en nous sa sainte innocence, sa simplicité et sa communion avec le Père. C’est Dieu qui fait naître en moi son Fils. Etant devenu enfant de Dieu, quelles que soient les circonstances, je dois rester en communion avec le Père, comme Jésus l’était tout au long de sa vie terrestre. 

Ai-je assez de simplicité pour m’identifier ainsi avec le Seigneur ? Poursuit-il en moi son oeuvre merveilleuse ? Dieu peut-il voir son Fils formé en moi ? Tout autour de nous, dans notre monde d’aujourd’hui, une clameur s’élève : « à mort le Fils de Dieu ! ». Il n’y a plus de place pour lui, plus aucune possibilité de tranquille communion avec le Père. 

Le Fils de Dieu prie-t’il en moi, ou bien est-ce moi qui prétends le diriger ? Peut-il accomplir son ministère en moi comme il le faisait aux jours de sa vie terrestre ? »

O. Chambers, Tout pour qu’il règne, p. 225

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Vendredi 18 décembre 

Jean 9.1-3, 6-7

Sur le chemin, Jésus voit un homme qui est aveugle depuis sa naissance. Les disciples de Jésus demandent : « Maître, cet homme est aveugle depuis sa naissance. Donc, qui a péché, lui ou ses parents ? » Jésus répond : « Ni lui ni ses parents. Mais puisqu'il est aveugle, on va reconnaître clairement que Dieu agit pour lui....Après que Jésus a dit cela, il crache par terre. Avec sa salive, il fait de la boue et il met la boue sur les yeux de l'aveugle. Ensuite, il lui dit : « Va te laver dans l'eau, à Siloé. »... L'aveugle y va et il se lave. Quand il revient, il voit clair.

Comme les disciples, nous posons souvent ces mêmes questions : « pourquoi cette nuit, cette épreuve ? », « Pourquoi cela ? », « A qui la faute ? ».

 Jésus ne cherche pas à expliquer, ni à blâmer, mais plutôt à Se révéler dans la situation de cet aveugle. 

Que ce soit dans la souffrance, ou simplement dans notre vécu quotidien,  Jésus nous invite à poser une autre question : « Seigneur, comment veux-tu être présent et Te révéler à travers ce que je vis aujourd’hui ? » 

[D’après une méditation de Linda Oyer]

Que rien ne te trouble

Que rien ne t’effraie

Tout passe,

Dieu ne change pas.

La patience

tout obtient ;

Celui qui a Dieu

ne manque de rien.

Dieu seul suffit !

Textes du jour pour aller plus loin : Psaume 31.15-17 ; Jérémie 24.1-10 ; Romains 9.19-33 ; Jean 9.1-17

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Jeudi 17 décembre : soirée de partage biblique/prière de 20h à 21h30 au 49, rue Louis - Lyon 3e

Luc 1.67-80 : « le soleil levant brillera sur nous d’en haut pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres ». 

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Mercredi 16 décembre

1 Jean 1.5-7

⁵Le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a pas en lui de ténèbres.

⁶Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne faisons pas la vérité. ⁷Mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. 

9. Si nous reconnaissons nos péchés, il est juste et digne de confiance : il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute injustice.

Ces paroles de Jean peuvent nous sembler dures, intransigeantes. Mais il nous invite d’abord à être droits devant Dieu. Il est facile de dire que nous connaissons Dieu, alors qu’en réalité nous ne le connaissons pas. Jésus est venu dans ce monde pour que nous puissions à nouveau être en communion avec Dieu. Mais comment savoir si nous le sommes vraiment ? 

Jean nous propose un test composé de phrases commençant par « si » :

v.6 : « Si nous marchons dans les ténèbres » … Jésus a expliqué ce que « marcher dans les ténèbres » signifie (Jean 3.19-21) : désobéir volontairement à Dieu pour satisfaire nos propres désirs. Vivre ainsi, c’est vivre dans le mensonge parce que c’est marcher en dehors du chemin tracé par Dieu pour nous. 

v.7 : « Si nous marchons dans la lumière… ». Jésus est la lumière du monde (Jean 8.12). Donc marcher dans la lumière signifie marcher avec Dieu en appliquant de façon active son pardon à notre relation avec lui et avec les autres. 

v.9 : « Si nous reconnaissons nos péchés… » : la communion avec Dieu n’est pas quelque chose qu’on a aujourd’hui et que l’on n’a plus demain. Il veut que nous le connaissions chaque jour : ainsi, même  si nous péchons, si nous reconnaissons notre péché, et si nous acceptons son pardon, nous pourrons toujours retrouver cette communion. 

[D’après Prêt pour le service, LLB, p.27]

Ces versets révèlent-ils des points faibles en nous ? Demandons à Dieu de nous fortifier sur ces points précis. 

« L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut. 

La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut. » 

Martin Luther-King

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Mardi 15 décembre 

Jean 1.1-18

« La Parole était la vraie lumière, celle qui éclaire tout humain ; elle venait dans le monde.

¹⁰Elle était dans le monde,

et le monde est venu à l'existence par elle,

mais le monde ne l'a jamais connue.

¹¹Elle est venue chez elle,

et les siens ne l'ont pas accueillie ; Mais à tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu » 

Jésus est devenu l’enfant de Marie pour nous faire enfants du Père. Il s’est abaissé du ciel, s’est vidé de sa gloire et s’est dépouillé du ciel pour devenir un homme avec l’unique désir de faire de nous ses enfants adoptés. Mais « adopté » est employé ici dans le sens où nous n’étions pas les enfants de Dieu et nous le sommes devenus : par sa puissance, par son Esprit venu habiter en nous, nous devenons ses enfants engendrés - une nouvelle création avec une nouvelle nature engendrée. Nous naissons de nouveau et nous partageons la nature divine de notre père

"Mais à ceux qui l’ont accepté il a donné par sa puissance de devenir des enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui sont nés non pas par la génération naturelle ni par un choix humain ni par la décision d’un homme mais de Dieu."

Prière 

Seigneur Jésus, en venant dans le monde, Tu m’as fait un enfant de Dieu. Je sais que je ne pourrai jamais méditer assez sur ce don extraordinaire. Je tâcherai de me rendre compte de ce grand don et de te louer toujours pour un si grand amour.

Prendre conscience de mon statut d’enfant de Dieu et Le remercier de cette grâce tout au long de la journée.

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Semaine 3 : Du 14 au 20 décembre : « La lumière est venue parmi les hommes » 

Lundi 14 décembre

Esaïe 9.1

¹Le peuple qui marche dans les ténèbres

a vu une grande lumière ;

sur ceux qui habitent le pays de l'ombre de mort

une lumière a brillé.

La proclamation d’Esaïe est belle et puissante, elle retentit comme un accomplissement au creux de la nuit. L’éclat de cette lumière provoque la joie du peuple, car un roi dont le règne repose sur la paix et la justice est né. 

Ces paroles rappelées année après année à chaque Noël peuvent nous enthousiasmer et nourrir notre espérance, mais elles peuvent aussi provoquer l’effet contraire : nos expériences de vie le plus souvent démentent cette affirmation prophétique : nous n’avons pas l’impression de baigner dans une lumière qui nous inonderait et viendrait révéler le sens de notre existence, mais plutôt de nous débattre encore, si ce n’est dans les ténèbres, du moins dans le brouillard, dans le flou, avec nos tristesses, nos blessures, nos attentes non comblées, nos choix incertains… sans parler de notre société encore si injuste et de notre monde si peu pacifique. De quoi nous faire douter de l’enthousiasme du prophète ! 

  

Mais c’est que la lumière qu’il annonce, la lumière de Noël, est d’une autre nature. 

Dans ce tableau intitulé Le Nouveau Né, Georges de La Tour nous en indique la véritable source : dans cette scène d’une grande douceur, la lumière semble jaillir du visage du nouveau-né ; c’est lui qui éclaire le visage de sa mère. Tous les regards convergent vers lui, vers ce point de lumière, alors que tout le fond du tableau est sombre. Le visage du bébé est très réaliste, on y perçoit toute la fragilité d’un enfant dans les bras de sa mère... 

Voilà la source de la véritable lumière : Dieu qui naît dans notre monde, Dieu fragile, exposé, démuni, impuissant. En Jésus, la lumière se manifeste bien dans les ténèbres, mais ce n’est pas une lumière triomphante, éclatante, aveuglante, comme on en rêve bien souvent. La puissance de Dieu se révèle dans l’impuissance de l’enfant de la crèche, la force de Dieu se manifeste dans la faiblesse d’un nouveau-né, c’est ainsi qu’il choisit d’apporter la paix et la justice à notre monde ! 

Cet enfant d’ailleurs révélera Dieu en apportant par toute sa vie cette discrète lumière aux hommes : en se détournant de tout pouvoir, de toute puissance, de tout éclat pour annoncer et vivre l’amour aux mains nues, cette tendresse divine qui éclaire celui qui en est le bénéficiaire et qui lui permet de retrouver sa lumière intérieure. 

Au plus profond des ténèbres, des feux allumés

Par des croyants avisés 

Surprennent tous les délaissés

Meurtris et titubant

Dans un monde plongé dans l’obscurité.

E. Peterson

« C'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire pour son bon plaisir. ¹⁴Faites tout sans maugréer ni discuter, ¹⁵pour être irréprochables et purs, enfants de Dieu sans défaut au milieu d'une génération perverse et dévoyée, dans laquelle vous brillez comme les lumières du monde, ¹⁶en portant la parole de la vie »

Philippiens 2. 13-16

Seigneur, permets moi aujourd’hui de ne pas faire obstacle à ta lumière, et qu’elle puisse éclairer ceux qui m’entourent.

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Vendredi 11 décembre

Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. 

Esaïe 42.1-4 (cité en Matthieu 12.18-21)

« Ces versets parlent de la mission du Serviteur du Seigneur : proclamer et établir le droit, la justice sur la terre. Ce qui me touche dans ces versets est sa manière de le faire. Il n’est pas un rouleau compresseur. Il ne le fait pas par la violence. Sa manière d’agir face à ce qui est brisé ou en train de s’éteindre, nous donne de l’espérance pour nous-mêmes et pour chaque être humain. 

Pensez à quelqu’un dans votre entourage qui est comme un roseau froissé, comme une mèche qui faiblit et priez pour lui : « Seigneur, guéris ce qui est blessé en eux ; recherche ce qui est perdu en eux ; éveille ce qui est endormi en eux ». 

Méditation de Linda Oyer

Que notre espérance et notre confiance dans la tendresse de Dieu puissent être renouvelées aussi par ces paroles du Psaume 36.6: « Seigneur, ta bonté a les dimensions du ciel, ta fidélité monte jusqu’aux nuages ». 

Textes du jour pour aller plus loin : Esaïe 42.1-9 ; Psaume 36.6-10 ; Hébreux 11.39-12.3 ; Marc 14.1-9

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Pour info : samedi 12 décembre : fête de Noël de l’Eglise

Jeudi 10 décembre : soirée de prière de 20h à 20h30 au 49, rue Louis (Lyon 3)

Lectio divina : Esaïe 61.1-11

1. Le souffle du Seigneur DIEU est sur moi, car le SEIGNEUR m'a conféré l'onction.Il m'a envoyé porter une bonne nouvelle aux pauvres, panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur libérationet aux prisonniers leur élargissement,

²proclamer pour le SEIGNEUR une année de faveur et pour notre Dieu un jour de vengeance ; consoler tous ceux qui sont dans le deuil,

³rétablir les gens de Sion qui sont dans le deuil, mettre sur leur tête une parure splendide au lieu de la cendre, une huile de gaieté au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit qui vacille, afin qu'on les appelle « Térébinthes de la justice », « Plantation du SEIGNEUR (YHWH) », pour montrer sa splendeur.

⁴Ils rebâtiront les ruines d'autrefois, ils relèveront les lieux dévastés du passé ; ils restaureront des villes désertes, dévastées de génération en génération.

⁵Des étrangers seront là pour faire paître votre petit bétail, des gens d'autres nationsseront vos laboureurs et vos vignerons.

⁶Mais vous, on vous appellera « Prêtres du SEIGNEUR (YHWH) », on vous dira « Officiants de notre Dieu » ; vous mangerez les ressources des nations et vous vous ornerez de leur gloire.

⁷Au lieu de votre honte, vous aurez double mesure ; au lieu de la confusion, ils pousseront des cris de joie en voyant leur part ; ils auront ainsi une double possession dans leur pays, et leur joie sera perpétuelle.

⁸Car moi, le SEIGNEUR (YHWH), j'aime l'équité, je déteste la spoliation avec la perversité ; je les récompenserai loyalement et je conclurai pour eux une alliance perpétuelle.

⁹Leur descendance sera connue parmi les nations et leur progéniture au milieu des peuples ; tous ceux qui les verront reconnaîtront qu'ils sont une descendance bénie du SEIGNEUR.

¹⁰Je trouverai la gaieté dans le SEIGNEUR, je serai plein d'allégresse en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la justice, comme le marié, tel un prêtre, se coiffe d'une parure splendide, comme la mariée s'orne de ses atours.

¹¹En effet, comme la terre fait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur DIEU fera germer la justice et la louange devant toutes les nations. 

Prière de confiance… 

Le Christ avec moi,
Le Christ devant moi,
Le Christ derrière moi,
Le Christ en moi,
Le Christ au dessus de moi,   

Le Christ au dessous de moi,
Le Christ à ma droite,
Le Christ à ma gauche.

Extrait de la prière de Saint Patrick.

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Mercredi 9 décembre 

Esaïe 11.1-10

¹Alors un rameau sortira du tronc de Jessé,

un rejeton de ses racines sera fécond.

²Le souffle du SEIGNEUR reposera sur lui :

souffle de sagesse et d'intelligence,

souffle de conseil et de vaillance,

souffle de connaissance et de crainte du SEIGNEUR.

Lorsqu’Esaie écrit sa prophétie, deux siècles se sont déjà écoulés depuis la mort de David, fils de Jessé. Il faudra attendre encore sept siècles pour que la promesse commence à se réaliser dans une humble étable de Bethléem. 

Bien souvent les promesses de Dieu se réalisent lorsque tout espoir humain paraît coupé à la racine. C’est alors que Jésus intervient, pour donner une nouvelle vie à ce qui est perdu, par son souffle de vie, son Esprit. 

Peut-être nous sentons-nous sec spirituellement ?

Jésus, le Fils de David issu de Jessé, est venu donner la vie à tout homme. Il est celui qui redonne vie à mes racines, qui m’alimente de sa sève et me fait porter du fruit jusque dans ma vieillesse. Il nous promet l’aide de son Esprit, pour redonner vie à nos coeurs desséchés.  

« Jésus, debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! Celui qui met sa foi en moi, — comme dit l'Ecriture — des fleuves d'eau vive couleront de son sein ». (Jean 7.37)

Prière : 

Seigneur, viens au secours de mes découragements. 

Montre moi que tout espoir est vivant en toi ! 

D’après une méditation d’A. Monclair

D'un arbre séculaire

Du vieux tronc d'Isaï,

Durant l'hiver austère

Un frais rameau jaillit;

Et sur le sol durci,

Dans la nuit de la terre

Une rose a fleuri.

Ainsi prend fin l'attente

Des premiers serviteurs.

Dieu, par leur voix fervente,

Promettait un Sauveur.

Voici, suprême honneur!

Qu'il naît de sa servante

La plus humble en son cœur.

Pauvre et sans apparence,

O Jésus notre roi,

Tu portes nos souffrances,

En mourant sur la croix.

Heureux celui qui croit!

Il trouve l'espérance

Et l'amour dans la foi.

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