Conseils pour lire et méditer la Parole de Dieu 

* Commencer par prier. Se placer devant Dieu tels que nous sommes. 

* Lui demander de nous parler, d’éclairer notre coeur et notre intelligence, de nous rendre sensibles à ce qu’il veut nous dire aujourd’hui. 

Seigneur, aide-moi à être à ton écoute

pendant quelques instants et à mettre de côté

tous les soucis de ce monde.

Remplis-moi de ta paix et de ton Amour.

* Puis lire le passage lentement, dans un esprit de prière, en étant attentif à ce qui se passe en nous : qu’est-ce qui nous encourage, nous émerveille, nous interroge, nous choque… ? 

S’interroger : qu’est-ce que ce passage me dit sur Dieu, sur sa volonté pour moi ? 

Il est possible de s’aider des éléments de méditation proposés chaque jour. 

* « Transformer » cette méditation en prière. « Comme un ami parle avec son ami, comme un disciple à son maître », prendre un moment pour dire à Dieu ce que nous avons sur le coeur, nos questions. 

La Parole de Dieu m’a-t-elle touché ?

M’a-t-elle laissé indifférent ?

M’a-t-elle consolé ?

Ou incité à agir d’une nouvelle manière ?

Jésus est là, prés de moi. Je peux lui faire part de mes sentiments.

* Prière de conclusion

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint Esprit,

comme il était au commencement,

comme il est maintenant et

comme il sera dans les siècles et les siècles.

(d’après le site www.unmomentsacre.com)

Semaine 1 : du 30 novembre au 6 décembre : « Jésus, celui qui vient »

Lundi 30 novembre

Luc 1, 39-56 : l’attente de Marie

« En ces jours-là, Marie partit en hâte vers la région montagneuse et se rendit dans la ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.  » (Luc 1.39).

« Heureuse celle qui a cru, car ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira » (Luc 1.45)

La visite de Marie à Elisabeth est comme un trait d’union entre l’Annonciation - la visite de l’ange - et la naissance de Jésus. 

Dans cet entre deux, Marie attend. Elle attend la venue au monde de son fils. Pour elle, qui le sent, qui le porte, il est déjà venu, d’une certaine façon. Mais elle ne le connait pas encore, ne l’a pas rencontré, et son identité, annoncée par l’ange, lui reste mystérieuse - « le Fils du Très-Haut » (Luc 1.32). Mais elle est certaine de sa venue au monde et à mesure que le jour approche sa joie s’accroît.

Que fait Marie pendant cette attente ?

Elle ne reste pas assise à rien faire, mais rapidement, elle se met en marche. « Marie partit en hâte ».
Elle va saluer sa cousine, qui elle aussi attendait avec foi le Sauveur. Alors Marie lui annonce la Bonne Nouvelle. Il est venu, il vient ! Bonne Nouvelle d’une attente comblée. Dans cet entre-deux, Marie partage avec Élisabeth la joie qui l’habite. Joie d’être aimée de Dieu. Joie de ce Dieu qui accomplit les promesses faites à ceux qui espèrent en lui. 

Quelles seraient vos raisons personnelles aujourd’hui de « magnifier le Seigneur », comme Marie, et de vous réjouir  ?

Qu’attendez-vous du Seigneur aujourd’hui ? Dans la prière, vous pouvez lui dire ce que vous avez sur le coeur, simplement, car il vous écoute et prend soin de vous. 

Attendre

C’est mener un bras de fer

entre le doute et l’espérance

c’est l’espace laissé à la divagation 

c’est tout envisager

jusqu’à l’inimaginable

Attendre Noël

c’est attendre un enfant

qui présente son visage à nos fragilités 

c’est attendre un enfant 

qui rouvre en nous 

les voies de vieux rêves enfouis

un enfant qui saisit

d’une main majestueuse

nos mentons abaissés

et lave d’un regard

nos dignités souillées

Attendre Noël et le voir à notre porte

c’est être pris par un sourire immense

et par l’élan de l’accolade

c’est tressaillir à la voix d’un amour

qui semble nous reconnaître 

comme l’on dit d’un père

qu’il reconnait son fils

Marion Muller-Colard, Comme la première foi, prier - éd. Passiflores, p.44-45

Textes du jour pour aller plus loin : 1 Corinthiens 1.7 ; 2 Pierre 3 ; Philippiens 4.4 

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